Folégandros possède une côte assez différente de celle de Milos. D’énormes falaises se jettent à pic dans la mer dans une bonne partie de l’île si bien que les plages sont peu nombreuses et souvent difficiles d’accès ( particulièrement dans le nord ).
La côte entre Angali et Agios Nikolaos
Après une première journée très « farniente » entre balades dans les environs et piscine de l’hôtel, nous embarquons le second jour dans un bus délicieusement sixties pour la plage d’Angali et ses eaux limipides. La balade en bus est vertigineuse et on espère très fort à cet instant précis qu’une bonne révision des freins à été faite récemment.
Arrivés sur la petite crique d’Angali nous ne nous y arrêtons pas et décidons d’emprunter le sentier qui longe la côte en partant sur sa droite pour rejoindre une autre plage, celle de la baie d’Agios Nikolaos, en une vingtaine de minutes de marche au milieu de la végétation aride. La plage est jolie et bordée de tamaris, idéal pour faire la sieste à l’ombre. Elle possède aussi une charmante buvette les pieds dans l’eau pour déguster une énième salade grecque. Il y a un peu de monde et nous préférons finalement nous installer et aller nager dans les eaux turquoises et le fatras de rochers de la minuscule crique de Galifos, croisée sur notre chemin à l’allé, en compagnie de deux mamies hippies et d’un trio de nudistes.
La côte de Karavostasis à Livadi
Le troisième jour, toujours en bus, direction le port de Karavostatsis avec dans l’idée de prendre le bateau pour rejoindre la plage de Katergo ( vantée pour être la plus jolie de l’île ). La traversée en bateau pour Katergo coute 10 euros, un peu cher à l’échelle de l’île et de notre séjour, nous décidons finalement de longer la côte sud à pieds jusqu’à la grande anse de sable de Livadi ( environ 30 minutes de marche ). Nous nous arrêterons finalement sur la minuscule plage de Poundaki en contre bas d’une petite falaise. Seuls au monde, encore une fois.
Sur le chemin du retour, nous continuons notre collection de dessins de Jean-Charles de Casetlbajac croisés dans toute l’île depuis notre arrivée. Un vrai jeu de pistes !