L’affiche m’intriguais depuis des semaines, une pointe de douceur, un clin d’oeil malicieux et ce quelque chose de provocateur.
Soyons honnêtes, je n’ai pas tout aimé, je trouve que sa production tombe parfois dans la facilité, critiquer la position de la femme dans la société oui, mais je préfère lorsque c’est fait avec subtilité.
J’en retiendrais surtout deux séries, la première, des photographies de son ami Birrer dont Linder en est le modèle. Elle y joue l’image d’une femme fatale qu’elle n’hésite par à martyriser, bâillonner, emballer sur certains clichés.
Dans la seconde, Linder est toujours présente, photographiée par Tim Walker (amour infini) elle campe le rôle de la parfaite ménagère américaine dans ses positions quotidiennes, vêtue de vêtements légers. Elle vient superposer à ces images des roses découpées, symbolisant la naïveté des romans à l’eau de rose dont sont amatrices ces dernières. Bizarrement si cette série semble être au premier abord la plus édulcorée, elle n’en est pas moins celle qui me fait le plus m’interroger…