Les merveilles n°23

 

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Documentaire

À voix haute

J’ai adoré ce documentaire qui suit la préparation d’une bande de jeunes, passionnés et touchants, au concours d’éloquence, Eloquentia, organisé chaque année par l’université de Saint-Denis.
Un docu’ qui montre combien la maitrise d’une langue est un instrument fondamental d’intégration et de réussite sociale et combien on peut éprouver un réel plaisir à jouer avec les subtilités d’une langue.

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Film

Au Poste !

Juste pour son décor filmé au siège du Parti Communiste Français
( et puis de toute façon, tout ce que touche Quentin Dupieux est instantanément et irrémédiablement cool ).

Photo : François Cavelier.

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Musique

Grandbrothers à Days Off

J’ai un truc avec le piano. Le piano me fait un truc. Toujours et depuis toujours. Le piano me bouleverse, me renverse, me transperce. Tout ça, tout ça. Alors, avec notre petit pass au festival Days Off, on est allé écouter les concerts du Piano Day, assis sur le sol frais du patio de la cité de la musique, admirant au passage son architecture éclatée tout en mosaïque aux couleurs pastel. Et puis, dans la grand salle il y a eu le choc. J’ai découvert le piano contemporain, électro et expérimental de Grandbrothers et j’ai été subjuguée. C’est toujours difficile de mettre des mots sur des sensations totalement abstraites, mais pour moi en cette instant, cette musique dans le noir qui résonnait si intensément c’était réellement la quintessence de la beauté. Alors je ne saurais que de vous recommander d’écouter cette très belle captation live :

 

 

Et puis cette reprise du 14th april d’Aphex Twin par Murcof et Vanessa Wagner :

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Podcast

À la dérive

C’est la mode des podcasts, oui oui, moi aussi j’ai succombé. Cependant il est difficile parfois de faire le tri et de rester vraiment captivée et concentrée, surtout quand, comme moi, on travaille souvent en parallèle de ces écoutes. Alors, parmi tout ça, il y en a un que j’aime particulièrement, il s’agit d’À la dérive de Radio Nova. Rien que ce nom, déjà, m’évoque une subtile poésie dont je suis friande. À la dérive consiste en une déambulation hasardeuse dans le quotidien d’artistes qu’on ( je? ) aime, des gens sympas comme Flavien Berger qui nous parle de sa passion pour la bouffe mexicaine dans les rues de Bruxelles, ou Vincent Macaigne timide et pas franchement ponctuel, ou encore Juliette Armanet qui vous emmène sur la tombe de Michel Berger et qui croise à Montmartre une chanteuse lyrique aux ailes bleues, ou encore encore Babx qui écume les bars de Belleville, ou encore Malik Djoudi au volant de la voiture de sa mère, ou encore… Bref, je suis fan ! Des tranches de vie, des tranches d’errances, des tranches d’intime..

 

 

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Film

Poésia Sin Fin

À croire que je suis dans une période Jodorowski. En parallèle de la lecture de ses Métagénéalogies ( intéressant mais complexe ), je me suis plongées dans ce troisième volet de son cycle autobiographique commencé avec le génial Jodorowski’s Dune, ou l’histoire de meilleur film du tous les temps qui n’aura jamais vu le jour. Avec Poesia Sin Fin, Jodorowski revient sur son adolescence au Chili et nous livre un récit fantasmé de son émancipation au travers d’une rupture familiale et de la rencontres d’artistes tous plus exotiques les uns que les autres. Un film d’une grande fantaisie et d’une grande inventivité, qui oscille entre burlesque, ambiances circaciennes et trouvailles visuelles et conceptuelles géniales.  Un rêve éveillé.

 

 

 

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