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La traversée du
Parque Natural do Alvão
1 mois au Portugal, suite et fin, en fin !
Petit retour en arrière, nous sommes en janvier, nous venons de passer 20 jours à Lisbonne, 10 à Porto et embarquons pour un road-trip de 3 jours le long du Douro. Après un temps plus que clément depuis notre arrivée à Lisbonne, la pluie avait finalement décidé de ne plus nous lâcher pour ces derniers jours plus « nature ».
Nous commençons notre périple par la traversée du Parque natural do Alvao avec deux arrêts de prévus, le premier à la cascade de Fisgas de Ermelo, une petite chute d’eau coincée entre des formations rocheuses, le second au village traditionnel de Lamas de Olo, fait de maisons traditionnelles en granit et en chaume pour une ambiance hors du temps. À sa sortie nous tombons sur une étonnante végétation orangée entourant un lac et décidons de nous arrêter pour faire quelques photos malgré la pluie.
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Palacio de Mateus
Nous nous arrêtons ensuite à Villa Real au Palacio de Mateus, construit au 18ème sicèle dans un style baroque. Nous décidons de visiter uniquement les jardins. Nous sommes les seuls touristes ici en cette période de l’année et le jardin s’offre à nous tout seuls. Bien que la plupart de la végétation soit éteinte en janvier, nous nous régalons du spectacle des citronniers pleins à craquer de fruits bien murs ( et en ramasserons par la même occasion pour notre consommation personnelle, petit plaisir !).
Pinhão
Le lendemain nous embarquons pour Pinhão. Si vous décidez de visiter la vallée du Douro en train à partir de Porto c’est ici que vous arriverez, dans sa jolie gare décorée d’azulejos racontant des scènes de vie des vendanges. La bourgade est charmante, assoupie au pied du Douro et dominée par les vignes, elle se prête bien à la balade. C’est le point de chute parfait pour visiter les nombreuses Quinta de la région car c’est ici que murissent les raisins qui donneront le vin de Porto. Une fois produits à partir des raisins de la région, le vin redescendra le Douro dans des bateaux à fond plat dénommés « barcos rabelos », de Pinhão jusqu’aux caves de Vila Nova de Gaïa, à Porto, ou il sera mis à vieillir dans des tonnelets en bois. Nous réservons la visite d’une Quinta au lendemain et filons plus au nord le long du Douro encore, direction Foz Coa.
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Museu do Côa
C’était LA visite que j’attendais tant dans le Douro et j’étais plus que déçue à l’idée de voir un lieu à l’architecture aussi grandiose sous ce ciel aussi maussade qui ne nous quittais plus depuis des jours. La vallée de la Côa abrite le plus important site d’art rupestre en plein air du Paléolithique supérieur. Si nous n’avions pas le temps de visiter les vrais sites en extérieur, nous nous sommes rendus dans son musée, un énorme bloc de pierre à l’architecture impressionnante qui semble posé en équilibre précaire au bord du Douro, où une partie des plus intéressantes gravures rupestre sont reproduites. L’exposition est intéressante et la muséographie soignée ( les bornes interactives par contre vont faire hurler plus d’un graphiste ) et nous sommes encore une fois seuls au monde. En ressortant des expositions par la faille taillée dans la roche qui fait office d’entée au musée, nous sommes éblouis par les derniers rayons du soleil. Nous filons sur le toit du musée pour assister au spectacle tant attendu du coucher de soleil sur le Douro rien que pour nous depuis cet endroit incroyable. Sans nul doute le clou du spectacle de notre voyage.