Cinquième destination de notre voyage en Sicile : La côte Ionienne à l’est de l’ile vers la ville de Catane au pied de l’Etna.
Nous avons logé dans l’incroyable appartement de Paola : une résidence très mignonne ( qui me fait un peu penser aux habitations des Cylades ) accrochée sur une côte rocailleuse avec une piscine d’eau de mer surplombant la dite mer et une vue à couper de souffle sur l’Etna ( non je n’exagère pas, je vous montre tout ça dans le prochain article ).
Nous avons été plutôt déçus par la ville de Catane alors je ne m’attarderais pas dessus, par contre il est inimaginable je crois de prévoir un voyage en Sicile sans une montée au sommet de l’Etna. Jeunes et vigoureux que nous sommes nous avons choisis de faire la première ascension en téléphérique ( obligatoire ) puis de monter jusqu’au sommet des cratères à pieds. C’est un peu escarpé mais le sentier principal est tout à fait praticable. Le paysage y est lunaire et véritablement impressionnant. Nous avons traversé des collines de cendre noires et de pierres rougeâtres avant d’arriver au sommet des deux cratères accessibles au public dont l’un laissait échapper ce jour là un mince filet de fumé. Il faut savoir que l’Etna est le plus haut volcan actif d’Europe et un des plus actif du monde. Son réveil est permanent et ses éruptions fréquentes ( l’accès au volcan est bien évidemment interdit dès le moindre risque ). En haut ça souffle fort, des nuages viennent chatouiller les sommets et nous avons l’impression de flotter dans le ciel. Malins que nous nous étions cru, nous avons jugé bon, lors de la montée, de ne pas suivre le sentier mais de gravir le flan d’un des cratères directement. Grossière erreur. Les flans des cratères sont constitués d’un amas de minuscules pierres de lave qui s’écroulent sous chacun de vos pas et rendent votre progression quasi impossible. J’ai vraiment cru qu’on allait jamais parvenir au sommet ( et que mon coeur allait finir par exploser dans ma poitrine. ).