La Générale et son imposante devanture, Compagnie parisienne de distribution d’électricité, le genre de lieu avec un passé qui m’attire inexorablement. J’avais bien compris qu’il s’y trouvait des ateliers d’artistes, ou quelque chose du genre, sans pour autant pouvoir y mettre les pieds, et c’est pourtant pas faute de passer devant quotidiennement. Jusqu’à samedi dernier, où j’ai pu entrer pour la première fois dans l’entre de la bête, submergée par une gigantesque vague colorée réalisée par l’artiste Antoine Onzgi. Une marée de sachets, qui m’a fait osciller entre parfait émerveillement et léger malaise pour notre pauvre planète étouffée.