Kyoto : Le Nord

7 jours à Kyoto, la ville au 1600 temples et musée à ciel ouvert d’un Japon traditionnel et fantasmé.

Il règne dans cette ville une atmosphère calme et sereine.
L’omniprésence de la nature et de l’eau y est sans doute pour beaucoup.

J’ai adoré visiter ses temples, sanctuaires et jardins d’une incroyable variété et qui dégagent tous quelque chose de particulier. J’ai aimé la douceur du bois patiné par le temps sous les pieds, l’odeur de l’encens qui flotte dans l’air, les gardiens grimaçants à l’entrée des temples, la contemplation de jardins zen, le respect qu’impose le fait de se déchausser à chaque entrée dans un lieu sacré.

Nous avons sillonné la ville a vélo et ce mode de transport à grandement participé à rendre notre expérience parfaite. C’est d’ailleurs le mode de déplacement favori de ses habitants ! J’ai adoré slalomer dans les petites ruelles d’habitations en bois sombre sous un éclatant soleil d’avril, longer les nombreux canaux de la ville, tomber par hasard sur une foule de sanctuaires inconnus au bataillon, me balader sur les rives de la rivière Kamo en observant les kyotoïte après leur journée de travail.

En fait, j’ai adoré Kyoto.

 

 Jour 1 : Le nord

 

 

 

 

 

Temple

Les 47 temples de Myoshin-Ji

Sur notre trajet pour le Ninna-Ji nous sommes tombés sur cet ensemble de temples aux allures de ville dans la ville. 47 temples au total reliés par des allées pavées dans lesquelles il est agréable de se perdre. On y a croisé quelques moines et comme partout de nombreux écoliers en uniformes noirs et blancs.

Il parait que le Taizo-In, au sud du complexe, abrite un très joli jardin sec. Il parait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Temple

Ninna-Ji

Attirés dans ce temple par la promesse de cerisiers réputés à floraison tardive la déception fut cuisante.
La floraison des cerisiers aura été vraiment très avance cette année et ces derniers arboraient déjà un impertinent feuillage vert vif. Nulle trace de pétales blanches à l’horizon.
Malgré cette absence de cerisiers en fleurs, le Ninna-Ji, temple tranquille, possède une belle porte d’un rose vif où deux gardiens grimaçants vous accueillent, ainsi qu’une belle pagode à 5 étages qui mérite le coup d’oeil.

 

 

 

 

 

Temple

Ryoan-Ji

C’est un immanquable, réputé pour son très beau karesansui, un jardin sec de 250 mètres carrés de gravier. Quinze pierres cernées de mousse y sont disposées et invitent les visiteurs à la contemplation.
De mon côté, j’ai beaucoup aimé son étang bordé d’arbres en fleurs ( à défaut de cerisiers ).

 

 

 

 

Temple

Kinkaku-Ji

Il est beau ce pavillon d’or, c’est indéniable, mais il en attire du monde, vraiment beaucoup de monde.
Un peu trop pour nous. On se fraye un chemin au milieu des perches à selfie pour prendre deux photos et fuir très vite !

 

 


Jardin

Haradani-en Garden

Énorme coup de coeur pour ce jardin planqué dans la montagne. Attention ça grimpe pour y accéder ! Il parait que c’est un excellent spot, très prisé des kyotoïtes, pour admirer les cerisiers en fleurs au début printemps. Encore une fois, nulle trace ici de pétales blanches en cette période, rien qu’une végétation verte et foisonnante, et nous, comme seuls au monde, au milieu de ce havre de paix.

 

 

 

 

 

 

 

Temple

Genkoan-Ji

Sans doute l’expérience la plus magique de tous les temples que nous avons visité à Kyoto.
Embaumé d’une douce odeur d’encens, ce petit temple peu fréquenté est une pépite de tranquillité qui vous invite irrémédiablement à la contemplation.

 

 

 

 

Sanctuaire

Imamiya Jinja

On termine la journée par ce sanctuaire sur lequel on est tombés par hasard sur notre trajet. Initialement fondé pour se prémunir d’une épidémie en 994, il est doté de plusieurs bâtiments et d’une belle porte vermillon. Au milieu de l’enceinte se trouve une pierre avec un pouvoir magique. Les japonais s’y rendent désormais afin de prier pour s’assurer une bonne santé

 

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