Trois ans et demi d’amour, de blague, d’utopie, de fou rire, de bière, de projet, de déception, d’ambition, de vélo, de pizza, d’idée, de jeu, de nous, de vous, de tout ça.
En fait, je crois que je n’arriverais pas à vous décrire tout ça. Souvent, les déclarations, c’est plutôt l’affaire à Céline, qui dans ses élans alcoolisées d’après soirée, nous envoie des déclarations enflammées. » Je vous aime les amis ! « . Moi aussi je vous aime les amis.
J’ai l’impression qu’on est entrain de réaliser un truc, qu’on est entrain de grandir, de changer, de progresser encore, et encore. La blague de jeunes étudiants s’est transformée en utopie, notre utopie est entrain de se réaliser. Le projet semble colossal, le travail à fournir est immense, le temps est long, long, long, tout s’échelonne, mais merde, on y est, on avance, je le vois, on le voit tous, et même si parfois certains n’y croient plus, putain, moi j’y crois. Tout ça pour dire que j’ai conscience de la chance de vous avoir, conscience de la chance de faire partie d’une aventure pareille, et que je suis fière de vous, de vos qualités et de vos défauts, de votre justesse, de votre ambition.
Ce billet est tellement pétri de bons sentiments, façon guimauve dégoulinante que je m’en effraie moi même. Mais bref.
On montre bien peu de choses au final, mais les projets sont bien là, nos pensées et nos capacités sont complémentaires. On a envie d’un truc, ce truc, un collectif pour la déconne, un studio pour le côté pro, et un café pour l’aventure humaine. Ce café, c’est notre chantier, notre bébé, un truc immense à réaliser avec nos petites mains. Un truc qui doit marcher, dans l’air du temps, simple et chaleureux, créatif, innovant, ouvert, curieux, gourmand. Un lieu vivant, en ébullition permanente, un café cosy pour bruncher le samedi, une ouverture vers les champs du design, des workshops, des invités culinaires, de la créativité, beaucoup de créativité. Notre café, notre lieu, le lieu par excellence, et on y travaille d’arrache-pied.